Les métastases cérébrales : à propos de 35 cas - 14/09/20
Résumé |
Introduction |
Les métastases cérébrales sont considérées comme étant les tumeurs cérébrales malignes de l’adulte les plus fréquentes. Elles posent d’énormes difficultés aux neurochirurgiens, oncologues, radiologues et anatomo-pathologistes. Le but de notre travail est de dégager les différents paramètres épidémiologique, clinique, radiologique, histologique et thérapeutique de cette tumeur.
Matériel et méthodes |
Nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur 35 cas ayant des métastases cérébrales au centre hospitalier universitaire Ibn-Rochd de Casablanca entre 2015 et 2018. Nous avons inclus dans cette étude tous les cas confirmés par l histologie.
Résultats |
La moyenne d’âge était de 45 ans, avec prédominance masculine de 80 %. 51,4 % des patients avaient des antécédents de tabagisme et 11,4 % avaient un antécédent de cancer traité. Les métastases cérébrales étaient révélatrices d’un néoplasme jusque-là latent dans 88,6 % des cas, celui-ci est dominé par le cancer broncho-pulmonaire (28,6 %) et reste inconnu dans 51,4 % des cas. Le syndrome d’HTIC et les déficits moteurs étaient les symptômes les plus fréquents. Les lésions étaient uniques chez 65,7 % des malades et multiples chez 34,3 %. Leur siège était en sus-tentoriel chez 70,2 % des lésions, alors que dans 29,8 %, elles étaient au niveau de la FCP. L’exérèse chirurgicale était réalisée chez 74,3 % des malades, alors que 25,7 % avaient eu une biopsie (biopsie chirurgicale ouverte+BST). Une radiothérapie conventionnelle était réalisée dans 40 % des cas et la chimiothérapie dans 20 % des cas. Le pronostic est sombre, la durée de survie n’a pu être obtenue que chez neuf malades, elle varie entre une semaine et 6 mois, cinq malades sont décédés les trois premiers mois après l’intervention chirurgicale.
Conclusion |
La fréquence des métastases cérébrales semble en progression régulière. Le cancer primitif étant toujours loin d’être connu. Cependant, leur effet sur la durée de survie reste faible et le traitement demeure palliatif dans la grande majorité des cas.
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Vol 66 - N° 4
P. 324 - août 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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